Et la boucle du Lez (également
appelée «promène-couillon» par
JL.Roumègas lors d'une scéance mémorable du
conseil d'agglo) est toujours aussi peu empruntée, comme nous
l'avions prévu. Mais on entend par cì par là
des
techniciens évoquer une future réorganisation du
réseau pour rendre les lignes plus directes: les usagers se
plaignent, et les élus des villages se plaignent aussi car
les
trajets vers Montpellier sont plus longs qu'avant le tramway: pas
une
surprise pour nous, mais peut-être une lueur d'espoir...
Le débat concerne maintenant la 3e ligne, voire les
éventuelles suivantes. Les travaux ont commencé, elle
sera donc construite selon le tracé incensé
décidé par G. Frêche (resté
président
de l'Agglo au moyen d'une pirouette
douteuse: exclu du PS mais élu comme n°6 sur la liste de
Mandroux, il a sollicité de garder la présidence
«pour 6 mois» en
attendant de devenir sénateur, mais sitôt
réélu à l'Agglo il s'est accroché
à
son poste et n'a pas brigué le Sénat). Le tracé
part donc de Juvignac (terrain vague), vers l'avenue de
Lodève
(avec un gros crochet par Alco), le cours Gambetta, les rues Anatole
France et de la Saunerie (en soulevant l'inquiétude des
commerçants), gare SNCF, Av de Maurin (tronçon commun
avec ligne 2), Prés-d'Arènes, Av de Palavas (dans la
mauvaise direction), future mairie du quartier des Aiguerelles, Av
de
la Mer, une branche vers Lattes-centre (Port Ariane), l'autres
branche
vers Pérols.
De Montpellier à Lattes, le parcours est très
très
long: pas autant que le bus actuel mais presque...
Vers Pérols, la question est celle du prolongement vers la
mer
(Carnon ou Palavas-Roquilles). Domergue (député UMP)
affirme avoir obtenu que la subvention de l'État soit
conditionnée à la construction de cette extension,
mais
cette question reste encore assez trouble.
On parle aussi de futures lignes, après ou presque en
même
temps que la 3e ligne: une ligne 4 du centre-ville vers le nouveau
stade de rugby, et une ligne 5 (réclamée par Mandroux,
la
mairesse de Montpellier) sur le Jeu de Paume. Si ces projets se
réalisent, la ligne n°2 du Collectif Tramway sera enfin
pratiquement construite, avec juste une perte sèche de 10 ans
et
plus de 100 millions d'euros, et sauf le tronçon qui traverse
les Beaux-Arts qui est là pour durer malgré son
itinéraire tortueux et injustifiable.