LOGO Les infos Collectif Tramway de Montpellier
  Info du 28 juin 2005      Retour à l'accueil  
   Lire les dernières infos   
   Toutes les infos de 2005   

Le point des travaux, fin juin 2005

Travaux en cours

La ligne 2 se construit; cela ne fait aucun doute. L'itinéraire initialement prévu par l'Agglo est suivi au millimètre, ni le bon sens, ni 7000 signatures d'une pétition pour un tracé plus rapide et moins coûteux, ni la gêne inutile de riverains (Beaux-Arts et rue du Pont de Lattes surtout), ni la maladie de G.Frêche opéré à coeur ouvert, n'y auront rien changé.

Coupure à la gare:
après la coupure au Corum, c'est maintenant à la gare que la ligne 1 est coupée, pour la même raison: il faut poser des aiguillages. Se rajoute, à la gare, la reconstruction du tronçon allant de la gare au Pont de Lattes: la ligne est surélevée de façon à rendre un peu moins problématique le passage dans la rue du Pont de Lattes.

Toujours à la gare:
reconstruction du Pont de Sète (le parking en étage a été détruit et est momentanément remplacé par un parking sur le terrain de l'ancienne gare de marchandises, destinée ensuite à la promotion immobilière). Le parvis de la gare, refait à neuf à grands frais en 2000, est à nouveau cassé. Les 9 places de stationnement pour vélos sont devenues 16, soit 77% d'augmentation.

Enfin, la gare de Montpellier a été rebaptisée
en "gare de Montpellier Saint-Roch" (Frêche laisse ainsi sa trace en rebaptisant ce qu'il n'a pas construit), alors qu'il n'y a qu'une gare à Montpellier. Sauf que Frêche rêve (depuis 10 ans au moins) d'une gare TGV en périphérie, sans correspondance avec la gare existante, au profit de la zone "oddyssum" dont il rêve en remplacement du centre-ville. Autre motivation avancée: le nom serait commercialement vendeur, comme "gare Saint-Charles" à Marseille, et valoriserait ainsi le quartier à construire sur les ruines de la gare de marchandises, baptisé pour l'occasion "nouveau Saint-Roch". Et peu importe si les Montpelliérains placent le quartier Saint-Roch autour de l'église Saint-Roch, dans le centre historique.

Montpellier - la mer: toujours aussi mauvais

L'été a commencé, et la saison des bains de mer avec. Comment aller à la mer sans voiture? Depuis la sortie de Palavas de l'Agglo le 1er janvier (et plus tôt la sortie de Mauguio-Carnon), la question s'est compliquée.

Pendant ce temps, l'Agglo emprunte pour payer la ligne 2

L'Agglo espérait (ou feignait d'espérer) que l'État verserait les 100 MEuros qu'il aurait promis. Même si la lettre du ministre Gayssot publiée sur ce site montre clairement que la "promesse" était une simple hypothèse soumise à des conditions qui n'ont été respectées que pour la forme. Toujours est-il que par rapport aux 5 MEuros réellement versés, il manque 95 MEuros.

La solution: l'emprunt. L'Agglo a donc signé avec la Banque Européenne d'Investissement (info du Midi-Libre du 28 juin 2005) pour 200 MEuros, dont 100 MEuros directement versés par la B.E.I. avec un crédit sur 30 ans, et 100 MEuros dans lesquels pourraient participer des banquiers locaux. Pour notre part, nous aurions aimé réduire la taille de ce cadeau à la génération suivante!

Vers une fusion des agglos de Montpellier et de Sète?

Jusque là, on ne voyait que le rétrécissement de l'Agglo de Montpellier, de 44 communes initiales jusqu'aux 31 communes actuelles, avec des départs motivés soit par des raisons fiscales soit par le caractère dictatorial de G.Frêche qui préside l'agglo de Montpellier, et avec le départ de Palavas-les-Flots comme évènement le plus symbolique.

Pourtant, G.Frêche y croit toujours et a pour but de rassembler assez de communes pour constituer une Communauté Urbaine, soit 500.000 habitants, qui permet d'avoir des subventions plus élevées de l'État, et assure une plus grande concentration des pouvoirs. Après une discussion avortée avec l'agglo de Lunel (une manoeuvre maladroite semble avoir fermé les portes à tout jamais), c'est avec l'agglo de Sète que les discussions vont bon train. Le maire de Sète est déjà partant, de même que le maire de Frontignan.

Pour une fois, les médias sont unanimes, de "La Gazette" (frêchiste irréductible) à "l'Agglo-Rieuse" (nettement critique), tout le monde estime que cette fusion d'agglos pourrait se faire dès la fin de l'année 2005. Seuls bémols, certains estiment que "cela va trop vite", et le préfet relève que même ainsi la population n'atteindrait pas, dans l'immédiat, les 500.000 habitants.

Si cette fusion se fait, que peut-on espérer dans le domaine des transports?
Ce domaine dépasse largement la question du tramway: attendons, et après tout ce n'est encore qu'une hypothèse.

Contact à propos de ce site web: mjulier@free.fr