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Le service rétabli sur l'ensemble de la ligne 1

Ça y est, depuis le lundi 29 août 2005, la ligne 1 a été remise en service dans son ensemble: les tramways arrivent maintenant à franchir les chantiers de la gare SNCF, du Pont de Lattes, de la bibliothèque municipale, et de la station Rives du Lez.

La partie la plus notable est bien sûr le secteur de la gare SNCF et du Pont de Lattes. Bel ouvrage, avec des aiguillages posés en courbe sur un profil bombé. Il reste maintenant à surélever la partie haute de la rue du Pont de Lattes (on se souvient de l'inquiétude des riverains), et à espérer que les rames de la ligne 2 franchiront ce passage sans encombres.


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La rampe nouvellement construite de la gare SNCF vers le Pont de Lattes. Une montée en pente douce nécessaire pour le virage vers la rue du Pont de Lattes, le tramway ne pouvant emprunter un pont trop bombé.

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Le passage de la ligne 1 au ras du Pont de Lattes. Le tram circule à vitesse très faible sur cette portion, achevée en catastrophe au prix de travaux 24h/24 qui ont excédé les riverains. On voit le tracé curieux (et inexpliqué) de la voie.

Des rumeurs de corruption à l'Agglo et à la TAM

C'est l'hebdomadaire satirique local "L'Agglo-Rieuse" qui l'affirme (lire l'article sur ce site): des élus de l'Agglo de Montpellier seraient invités gratuitement, pour le mois de septembre 2005, à quelques jours d'études en Grèce (voyage compris et logement en palace) sur le thème "Mobilité sans contrainte, une nouvelle ambition", un thème pour le moins vaseux. Cette charmante invitation est une bonne affaire: qu'un séminaire professionnel sérieux soit gratuit, cela se produit, mais que le voyage et le séjour soient compris est moins fréquent.

Selon L'Agglo-Rieuse, c'est l'association Trans-Cité qui paye ce voyage, et le journal signale qu'il s'agit d'une émanation du groupe Transdev, qui est propriétaire de la TAM (la TAM applique la politique de transports publics décidée par l'Agglo mais appartient à Transdev). Ce n'est pas un secret: la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), maison mère de Transdev, définit ainsi l'association Trans-Cité: "TRANSDEV entretient le dialogue avec les élus par le biais de l'Association TRANS.CITE".

Après un voyage analogue à New-York en 2002, on peut vraiment s'interroger sur le sérieux de tels voyages. La Grèce comme modèle à suivre en matière de transports urbains? Le problème est que, si le voyage n'était pas justifié par des raisons sérieuses, il ressemblerait fort à de la corruption.

Série noire sur des autobus au gaz naturel

Série noire sur les autobus roulant au gaz naturel pour véhicules (GNV): pendant la première quinzaine d'août 2005, trois départs de feu ont été enregistrés, l'un à Montbéliard, les deux autres à Nancy qui décidément accumule les problèmes. Aucun blessé n'a été enregistré, mais à Montbéliard l'incendie a fait exploser une bobonne de gaz.

À Montpellier, tous les bus des lignes urbaines (sauf Petitbus) fonctionnent au GNV, sans problème jusqu'à aujourd'hui. Faut-il donc s'inquiéter?

A priori, non. D'abord, il faut savoir qu'il existe plusieurs constructeurs, une anomalie sur un système ne signifie pas que tous les bus au gaz risquent de s'enflammer. Ensuite, le GNV n'est pas réputé dangereux, le gaz est léger et ne s'accumule donc pas dans les creux, une fuite peut certes provoquer un incendie mais normalement pas d'explosion (sauf fuite dans un garage confiné, ou dans la cabine). Rappelons que l'essence est également extrêmement inflammable, et que les incendies sur des voitures à essence ne sont pas rares.

Contact à propos de ce site web: mjulier@free.fr