Collectif Tramway de Montpellier
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Pour un nouveau tramway plus rusé?
Seconde ligne de tramway
de l'agglomération de Montpellier
Contribution du collectif tramway à
la concertation pour la mise en place de la seconde ligne de tramway de
l'agglomération de Montpellier
10 Septembre 2001
Ce texte est la retranscription du document décrivant la position
du collectif tramway, et qui a été largement diffusé
auprès des élus et de militants
Contact à propos de ce site web: mjulier@free.fr
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Préambule
17
associations de citoyens de l'agglomération montpelliéraine
se sont regroupées au sein du collectif tramway (la composition
du collectif est en annexe 3). Fortes ensemble de plus d'un millier d'adhérents,
et des compétences variées de leurs membres, ces associations
ont mené une réflexion sur la mise en place de la seconde
ligne de tramway. Voici leurs conclusions. Pour la phase finale
de la réflexion, le collectif tramway souhaite être associé,
dans un état d'esprit responsable et constructif, aux réunions
d'arbitrage sur les options de la seconde ligne de tramway : son tracé
et le choix du matériel roulant.
Les grandes lignes du tracé
Le
collectif tramway estime que le tracé est actuellement l'enjeu essentiel
de la concertation. Le collectif tramway défend pour la seconde
ligne un tracé rapide, peu sinueux, qui entoure et dessert l'écusson.
Ce tracé est également économique car il ne nécessite
pas d'ouvrages d'art coûteux, ce qui permet d'envisager d'allonger
la ligne à ses extrémités. Ce tracé contribuera
à réduire fortement le trafic automobile de transit au centre-ville,
et est cohérent à la fois avec le tracé existant de
la première ligne et avec celui probable de la future troisième
ligne. Au-delà des intérêts particuliers, qui ne seront
jamais tous conciliables, le collectif tramway souligne que le tracé
d'une ligne de tramway est une décision politique majeure d'urbanisme
et de politique des transports : en milieu urbain dense, le tramway doit
être implanté sur les axes routiers aujourd'hui saturés,
si on veut qu'il joue vraiment son rôle de rééquilibrage
des modes de transport urbains.
Tracé
général de la seconde ligne de tramway, complémentarité
avec les lignes 1 et 3
Les
principales options de ce tracé sont, du nord-est au sud-ouest,
les suivantes :
-
Terminus
nord de la ligne en Y afin de desservir Le Crès et Jacou, mais aussi
Vendargues et Castries, avec une ligne en voie unique à partir du
Crès;
-
Passage
sur la RN113 à Castelnau-le-Lez avec maintien de deux voies de circulation
voiture (une dans chaque sens) placées en zone de vitesse très
limitée (zone 30);
-
Contournement
du quartier des Beaux-Arts permettant de créer une station Les Aubes
(accès par un passage piéton sous la voie ferrée à
créer);
-
Desserte
de l'écusson via le Peyrou et le Jeu de Paume;
-
Alternance
des rames (une rame via la comédie, une rame via le Peyrou) sur
les deux premières lignes autour de l'écusson permettant
des liaisons directes et confortables entre le centre-ville et toutes les
stations des lignes 1 et 2;
-
Correspondances
avec la ligne 1 au Corum et à la gare SNCF;
-
Correspondance
avec la ligne 3 à la gare SNCF;
-
Passage
par le boulevard Clemenceau, l'Avenue de Toulouse, et la rue Guillaume
Janvier pour atteindre le Mas Drevon ;
-
Desserte de Saint-Jean de
Védas par 3 stations. Création d'un parking d'échange
terminal situé à la sortie ouest de Saint-Jean, et d'un parking
d'échange près du centre commercial Carrefour.
L'indispensable cerclage de l'Écusson
Un
réseau de tramway qui n'encerclerait pas l'écusson est impensable
à Montpellier. La vocation naturelle de la seconde ligne est de
compléter la première pour réaliser cet encerclement.
Cela impose une double connexion des lignes 1 et 2, la première
à la station Corum, la seconde à la gare SNCF. Cette double
connexion présente un très gros avantage de souplesse pour
l'utilisateur du tramway, en raccourcissant considérablement les
trajets avec correspondance. La variante de tracé par les berges
du Lez est longue, sinueuse, coûteuse, redondante avec la première
ligne, et ignore le coeur de ville : elle ne se justifie pas.
OUI !
|
NON !
|
L'alternance des rames des deux premières
lignes autour de l'écusson
Sur
les deux premières lignes, on suggère qu'une rame sur deux
passe par la comédie, et une rame sur deux passe par le Peyrou.
Ainsi, toute station du coeur de ville sera accessible sans changement
depuis n'importe quelle station de tramway (si la première rame
qui se présente ne passe pas par le côté désiré,
il suffira d'attendre la suivante). De même, depuis n'importe quelle
station du centre ville, on pourra atteindre directement toutes les stations
du réseau de tramway. Le confort de l'usager en sera accru (pas
de correspondances), et le tramway sera encore plus attractif.
Cette
alternance a également un gros avantage technique : le tronçon
commun Albert Premier - Corum aura le même trafic que le reste des
lignes (la moitié des rames de chaque ligne), alors que si toutes
les rames passaient toujours du même côté, il devrait
supporter toutes les rames des deux lignes, soit un trafic double.
Chaque
station du coeur de ville accueillerait donc à la fois les deux
lignes : pour un repérage aisé de l'usager, il suffirait
que les rames des deux lignes soient, par exemple, de couleurs différentes.
Bien desservir les quartiers hyper denses et commerçants
Il
est nécessaire que ces tronçons (Jeu de Paume, Clemenceau)
soient équipés de stations plus rapprochées et que
le tramway y circule à une vitesse compatible avec la sécurité
des piétons, comme cela se fait actuellement entre la comédie
et la gare. Sur ces tronçons, nous proposons de maintenir une voie
de circulation automobile et une voie de livraison et arrêts
minute. Ceci est possible, même pour les tronçons les plus
étroits, en jouant sur la possibilité de resserrer localement
les voies du tramway (passage alterné sur ces tronçons ;
l'avantage par rapport à la voie unique, c'est l'économie
des aiguillages et la simplicité de la gestion).
Une seconde ligne complémentaire de la...
troisième ligne.
Le
tracé en centre ville de la troisième ligne doit dès
maintenant être proposé (et soumis à l'enquête
publique), pour obtenir à terme un réseau cohérent
et efficace. On économisera ainsi beaucoup de temps et d'argent
(mise en place immédiate des croisements de ligne ou des aiguillages
si nécessaire), sans interruption future du service sur la seconde
ligne au moment des travaux de la troisième.
Nous
proposons un tracé de la troisième ligne qui desservira le
quartier de la nouvelle gare, et ne nécessitera pas d'infrastructures
coûteuses, grâce en particulier au franchissement de la ligne
de chemin de fer par le pont du Boulevard Vieussens.
Dans
cette hypothèse, la cohérence du réseau ne permet
pas de faire passer la seconde ligne par l'avenue de Maurin, car les lignes
2 et 3 seraient alors redondantes avec un tronçon commun difficile
à gérer. La desserte du quartier de la nouvelle gare par
la ligne 3 est logique car la ligne sera créée en même
temps que le quartier (les projets actuels pour ce nouveau quartier sont
trop flous pour y caler un trajet de tramway pertinent actuellement)
Le
collectif tramway se demande également s'il est vraiment nécessaire
d'attendre la fin de la réalisation de la ligne 2 pour lancer la
concertation et l'enquête d'utilité publique sur la ligne
3. Nous souhaitons au contraire une accélération du processus.
Un tramway facilitant l'accès en voiture au
centre-ville, mais uniquement pour les usagers du centre-ville (suppression
du trafic de transit).
Il
faut repenser l'accès routier au centre-ville : oui à l'accès
des résidents, clients des commerces, livreurs, voyageurs de la
SNCF, touristes, qui viennent vraiment au centre de Montpellier, car on
peut avoir de multiples bonnes raisons de préférer sa voiture
aux transports en communs. Mais non au trafic de transit qui aujourd'hui
sature complètement des axes comme le Jeu de Paume ou le Boulevard
Clemenceau.
Nous
proposons une réorganisation des axes de transit routier pour contourner
le centre-ville, avec des travaux de sécurisation, de limitation
du bruit pour les riverains (notamment sur l'avenue de la Liberté),
et un fléchage approprié. Le coeur de ville devrait pouvoir
être atteint par des pénétrantes, qui ne soient pas
des « traversantes » comme le sont aujourd'hui le Jeu de Paume
ou le boulevard de Strasbourg. La traversée automobile du centre-ville
devrait pouvoir être facilitée à la suite d'un
séjour dans un parking souterrain. Ainsi le trafic de transit par
le coeur de ville serait définitivement supprimé. On pourrait
réfléchir à la réorganisation du tunnel de
la comédie en double-sens, car aujourd'hui, la sortie obligatoire
vers le nord génère un trafic de contournement du centre-ville
très gênant.
Coupler la construction de la ligne 2 avec une opération
d'urbanisme paysager
La
ligne de tramway doit être l'occasion de réhabiliter complètement
certaines artères aujourd'hui asphyxiées et sans charme (RN113
à Castelnau, Jeu de Paume, Boulevard Clemenceau, Route de Toulouse,
RN113 à Saint-Jean de Vedas). En concertation avec les riverains
et les commerçants, des propositions d'aménagement paysager
seront faites. Ainsi, pour le Jeu de Paume et le boulevard Clemenceau,
un alignement central d'arbres prestigieux (alternance de taxodium et phoenix?)
pourrait séparer d'un côté les deux voies de tram,
et de l'autre une voie de circulation des voitures et une voie d'arrêt
minute pour les livraisons et les clients, avec deux larges trottoirs de
part et d'autre. Sur les axes actuellement bordés de haies de platanes
(RN 113), nous proposons d'envisager sereinement le déplacement
(ou le remplacement) de ces arbres, s'il s'avère que leur position
n'est pas compatible avec un aménagement cohérent à
long terme. L'exemple réussi du Cours Gambetta à Montpellier
(où les platanes ont été enlevés pour construire
le parking souterrain, puis remplacés avec succès) montre
qu'il vaut mieux voir loin : une fois bien placés, l'avenir des
arbres d'alignement est assuré pour longtemps.
Un tramway convivial avec les vélos et les
piétons
Pour
emprunter le tramway, il faut se rendre aux stations. A pied ou à
vélo, pour de nombreux usagers. Nous proposons que, dans la mesure
du possible, le réseau de pistes cyclables se branche sur les stations
du tramway, avec des parkings à vélo sécurisés
surveillés par vidéo. Le vol de vélo est en effet
un des motifs de dissuasion majeur pour un usage combiné tram +
vélo. Nous sommes favorables à maintenir la possibilité
d'embarquer son vélo dans le tramway aux heures creuses, mais souhaitons
surtout développer l'usage du vélo pour accéder aux
stations de tramway, ce qui élargit largement le bassin de clientèle
du tramway.
Pour un tramway de qualité
Nous
défendons un tramway respectueux des usagers, piétons, et
riverains. Ceci n'a pas été assez pris en considération
dans l'élaboration de la première ligne de tramway. Nous
soulignons donc les points suivants :
Pour les usagers :
-
Choix
d'un matériel plus confortable, plus silencieux à l'intérieur
et mieux adapté aux personnes âgées.
-
Arrêts
plus rapprochés en zone très urbanisée.
-
Mise
en place de petits bus dans les quartiers non desservis par le tramway
afin de ne pas léser des quartiers entiers, et d'élargir
le bassin de clientèle du tramway. On ne peut pas demander aux personnes
âgées qui, avant le tramway, avaient un bus proche de leur
immeuble, de marcher 500 m ou plus pour rejoindre un mode de transport
en commun ; 2 ou 3 lignes de tramway ne peuvent pas remplacer tous les
bus.
-
Gratuité
du tramway (et des transports en commun) pour les enfants de moins de 12
ans accompagnés de leurs parents, pour favoriser le choix d'une
alternative à la voiture, et éduquer les enfants au tramway.
Aujourd'hui, de nombreuses familles avec des enfants entre 4 et 12 ans
qui habitent près de la ligne 1 continuent à prendre leur
voiture pour venir au centre-ville, car le prix du trajet aller-retour
est alors nettement plus élevé que le coût du parking
au centre-ville, même après les augmentations de tarifs récentes.
Pour les piétons :
-
Maintien
ou réalisation de véritables trottoirs partout en zone urbaine.
-
Meilleure
délimitation des espaces piétons par rapport à la
plate forme du tramway notamment aux abords des établissements scolaires
(afin d'assurer réellement la sécurité des piétons
le long des voies et d'éviter notamment les accidents qui se produisent
dans les virages lorsque des piétons sont heurtés par l'arrière
du tramway).
Pour les riverains :
Nous
défendons le respect de la qualité de vie des riverains qui
ne doivent plus être lésés par la mise en place du
tramway. Cela passe par un meilleur choix du matériel roulant et
de la plate-forme pour les lignes futures, et par des améliorations
de la ligne 1 existante.
Le matériel roulant et la plate forme
Nous
sommes :
-
Pour
un tramway réellement silencieux et ayant fait ses preuves ailleurs.
Pour
un tramway plus confortable (moins d'à-coups).
-
Pour
un tramway mieux adapté à un tracé urbain (virages
nombreux).
-
Pour
une plate forme de qualité irréprochable en zone urbaine
: pose de voies sur dalles flottantes ou en double isolation (ASP)
-
Pour
un tracé avec peu de virages empruntés à grande vitesse
(oui au virage en sortie de station)
Les améliorations de la ligne 1
Nous
souhaitons que les aspects suivants soient pris en compte :
-
Une
vitesse réduite en zone urbaine dense et pas seulement entre la
comédie et la gare.
Ajouter
des stations dans des tronçons mal desservis (Colombières).
La
réfection des voies partout en zone urbaine où l'on s'est
contenté d'une pose classique insuffisante pour amortir les vibrations
: pose ASP ou sur dalle flottante partout (av. Grasset et virage av. Emile
Diacon / av. Bertin Sans).
-
Une
meilleure gestion des rames, et en particulier des plats sur les roues
(ne pas faire circuler la nuit des voitures avec des roues abîmées)
-
Une
isolation acoustique des riverains gênés par le bruit si des
améliorations notables ne sont pas apportées (isolation façades,
doubles vitrages).
-
La réalisation
d'un trottoir Avenue du Professeur Grasset.
-
La mise
en place de petits bus dans les quartiers éloignés des stations
pour faciliter l'usage du tramway par les habitants (desservir par exemple
le quartier Ste Odile).
La
prolongation sur Celleneuve de la ligne 1 ne nous paraît pas justifiée
dans l'immédiat, et doit être mieux argumentée par
rapport à la future ligne 3 (qui aujourd'hui prendrait le tramway
à Celleneuve pour aller au centre-ville en 40 minutes?)
Conclusion
Nous
proposons en annexe des idées plus détaillées sur
le tracé que nous défendons (Annexe 1) et sur les arguments
qui nous l'ont fait choisir (Annexe 2). Ce projet a été remis
aux animateurs de la concertation tramway et aux maires des communes concernées.
Il sera rendu public le vendredi 14 septembre, à l'occasion de la
troisième réunion plénière de concertation.
Une conférence de presse sera prochainement organisée pour
mieux le faire connaître.
Après
cette phase de réflexion indépendante, le collectif tramway
souhaite être associé aux réunions techniques devant
examiner le choix du tracé, notamment d'ici le 26 septembre (date
possible du premier examen par le conseil d'agglomération du tracé
qui sera soumis à l'enquête publique). Le collectif souhaite
pouvoir présenter son projet oralement lors de la troisième
réunion de concertation du 14 septembre.
L'idée
majeure défendue par le collectif tramway est l'encerclement de
l'écusson par la seconde ligne de tramway. Pour soutenir cette idée,
le collectif tramway prépare une manifestation originale?
Annexe 1
Précisions sur le tracé proposé
La partie nord-est de la ligne
Le
tracé que nous préconisons a les caractéristiques
suivantes :
Voie
unique à partir de l'Aube Rouge, permettant de faire des économies
et d'allonger la ligne. Le croisement des rames aux stations est parfaitement
compatible avec les cadences envisagées en bout de ligne.
Dédoublement
de la ligne en Y au niveau du Crès, pour d'atteindre Jacou d'un
côté et Vendargues et Castries de l'autre. Le tracé
vers Vendargues et Castries pourrait emprunter la ligne SNCF existante.
Des parkings d'échange voiture-tram seront aménagés
pour les usagers venant de Baillargues et de Saint-Brès.
Le
tracé actuel entre l'Aube-Rouge et Jacou a été unanimement
critiqué par les habitants lors de la réunion publique du
5 septembre car il passe largement en dehors du Crès et il va remplacer
une des dernières zones naturelles qui subsiste entre Castelnau
et Le Crès. Le collectif tramway suggère un tracé
qui traverse le Crès, ce qui est tout à fait possible avec
une voie unique, et desservira réellement les 7000 habitants du
Crès. On rejoint ensuite le Collège du Crès, puis
le lycée Pompidou.
Le
collectif tramway salue la décision de ramener la rocade nord-sud
(Jacou - RN113) à 2 x 1 voie, avec des talus de protection pour
les riverains. Nous suggérons que cette rocade ne soit plus accolée
au tramway, dans sa partie sud, puisque le tramway passerait plus à
l'est, à l'intérieur du Crès.
La traversée du Centre-Ville
Voici
les principaux aspects de ce tracé :
Contournement
du quartier des Beaux-Arts. La réflexion se poursuit sur le meilleur
tracé qui concilie rapidité de la ligne et clientèle
desservie. Sur la carte, nous avons indiqué le tracé par
la rue Montasinos et la rue du Jeu de Mail des Abbés. Nous souhaitons
cependant plus d'information sur les alternatives par l'Avenue Saint-Lazare
ou le tracé direct par la route de Nîmes, qui ont aussi des
avantages sérieux qui ont été sous-évalués.
Installation
d'une station pour le quartier des Aubes à l'intersection de l'avenue
de Saint-Lazare et de la route de Nîmes, avec percement d'un passage
piétons / vélos sous la voie ferrée
Contournement
de l'écusson par l'ouest (Peyrou, Jeu de Paume), avec tronçon
commun du Corum à Albert 1er, mais sans surcharge de trafic grâce
à l'alternance des rames des deux lignes par le Peyrou et par la
Comédie.
Desserte
de l'axe du Jeu de Paume par des stations plus rapprochées (300
m en moyenne).
Maintien
de la circulation voiture sur au moins une voie avec en plus une voie d'arrêt
pour livraison sur tous les axes commerçants.
Réorganisation
du trafic automobile arrivant actuellement par le boulevard Clemenceau
grâce à une voie double-sens nouvelle créée
parallèlement aux lignes SNCF et arrivant dans le quartier de la
nouvelle gare, avec irrigation des parkings du centre par la rue d'Alger
et du parking Gambetta par la rue Rondelet. Cette voie pourrait être
souterraine dans toute la traversée du futur pôle gare, à
l'image des voies de circulation sous le Polygone.
Le
collectif tramway propose deux solutions de liaison de la ligne 2 entre
le Jeu de Paume et le boulevard Clemenceau : la solution qui a notre préférence
est la première (liaison autour de l'îlot Laissac), mais la
discussion reste ouverte.
Option principale
|
Option de remplacement
|
Liaison
directe par Saunerie (sens nord-sud) et Anatole France (sens sud-nord)
|
Liaison
par la gare et la rue Carlencas
|
Avantages
Lignes
en voie double intégrale possible
Très
bonne desserte du quartier Laissac - Saint-Denis
Correspondance
très raccourcie pour des trajets Paillade - Saint-Jean de Vedas
ou Odysseum - Saint-Jean de Vedas
|
Avantages
:
Toutes
les rames de la ligne 2 passent à la gare
Pas
de tronçon en voie banalisée auto-tram.
Secteurs
des rues très commerçantes et étroites évitées
(Saunerie, Anatole France, début du Boulevard Clemenceau)
|
Inconvénients
:
Pour
maintenir la voie d'arrêt et de livraison sur tous les axes, il faut
envisager
1.
un axe partagé auto - tram de 80 m de long rue de la Saunerie
2.
des voies de tram rapprochées ou une voie unique sur les 150 premiers
mètres du Boulevard Clemenceau.
Une
seule rame sur deux de la ligne 2 passe à la gare.
Aiguillages
autour de l'îlot Laissac
|
Inconvénients
:
Ligne
moins directe
Trajet
du tram dans la rue Carlencas en voie unique, imposant des aires d'attente
de part et d'autre. Virage serré en sortie de la rue Carlencas sur
le boulevard Clemenceau.
|
|
|
Le
collectif tramway souhaite aborder ces questions avec les techniciens de
la TAM pour affiner ce diagnostic.
Liaison
vers la poste du Mas Drevon par la route de Toulouse et la rue Guillaume
Janvier.
Poursuite
du tracé actuellement proposé jusqu'à la Castelle.
La partie sud-ouest de la ligne
Nous
défendons les options suivantes :
Desserte
des Sabines / Clos des hirondelles (future zone urbanisée?)
Utilisation
de la plate-forme SNCF de la Castelle jusqu'à la zone commerciale
des Deves de la Condamine. Bonne liaison piétonne et à vélo
vers les Zones d'activité du Mas d'Astres et du Mas de Grille.
Déclassement
de la RN113 dans la traversée de Saint-Jean (remplacée par
la future liaison directe qui partira de l'est de Fabrègues et longera
l'autoroute), permettant de transformer l'actuelle nationale et d'y implanter
le tramway, avec 3 stations : Terral ; Saint-Jean Centre ; Saint-Jean Terminus.
Installation
d'un grand parking d'échange tram - voiture au terminus situé
à la sortie ouest de Saint-Jean (secteur du Pont de Barre), ce qui
évitera aux voyageurs venus de l'ouest de traverser Saint-Jean.
Installation
d'un grand parking d'échange tram - voiture au niveau du centre
commercial Carrefour pour les usagers en provenance de l'autoroute ou de
la route de Sète.
Opposition
à l'installation de tout parking dans le site remarquable de la
carrière de la Peyrière.
Annexe 2
Questions et réponses du collectif tramway
Sur les choix généraux du tracé
1.
Le tracé proposé par le collectif tramway peut-il faire l'unanimité
au conseil d'agglomération?
Oui
: il prend en compte la plupart des revendications des associations de
résidents et d'usagers des communes traversées. Il a l'avantage
d'être déjà une synthèse citoyenne d'impératifs
contradictoires difficiles à concilier. Mais il est perfectible,
et a peut-être des défauts cachés : nous sommes ouverts
à la discussion. Il n'y a qu'un seul point clef auquel nous ne renoncerons
pas : l'encerclement de l'écusson par le Peyrou et le Jeu de Paume,
qui est, au sens fort du terme, d'utilité publique.
2.
Comment les voitures continueront-elles à accéder au coeur
de ville?
L'accès
des voitures au coeur de ville sera plus facile avec le tramway
que sans. Car la circulation de transit aura disparu, et elle représente
aujourd'hui plus de la moitié du trafic du boulevard Clemenceau,
et probablement plus de 80% du trafic du Jeu de Paume ; les véhicules
qui viendront au coeur de ville seront les voitures des résidents,
des clients des commerces, des voyageurs SNCF chargés, et les livreurs
des commerçants. Cet accès là doit être non
seulement maintenu mais facilité ; c'est l'objet de nos propositions
d'aménagement des boulevards de ceinture de l'écusson, et
de l'axe Clemenceau - Avenue de Toulouse.
3.
Pourquoi dîtes vous que le tracé de contournement du coeur
de ville par les berges du Lez est un non sens?
C'est
un gouffre financier : il nécessite de très gros travaux
d'infrastructures (double franchissement de la voie ferrée, trajet
sur les berges du Verdanson et du Lez). C'est un trajet largement redondant
avec la première ligne : la moitié des habitants situés
à moins de 500 m d'une station de ce tracé sont déjà
à moins de 500 m d'une station de la première ligne. C'est
un trajet détourné, long, avec de nombreux virages serrés,
qui allongera les temps de trajet vers le coeur de ville, rendant le tramway
moins attractif. Mais c'est surtout un non sens en termes d'aménagement
: le tramway doit aller là où les clients veulent aller,
vers le coeur de ville.
Aucune
voix ne s'est élevée lors de la seconde réunion de
concertation le 10 juillet pour défendre ce tracé excentré.
Tous les avis étaient convergents : la seconde ligne doit encercler
l'écusson. Même les riverains des quartiers traversés
par ce tracé excentré étaient contre, certains reconnaissant
d'ailleurs que la proximité de la première ligne ôtait
tout attrait de ce tracé à leurs yeux.
4.
Pourquoi la seconde ligne doit-elle passer par le boulevard Clemenceau
et l'avenue de Toulouse?
C'est
un point délicat, le trajet par l'avenue de Maurin a pour lui l'avantage
de la simplicité. Mais passer par l'avenue de Maurin serait à
notre avis une erreur à long terme. Voici pourquoi.
Pour permettre la réorganisation
de l'irrigation routière du coeur de ville depuis le sud.
Si
le tramway ne passe pas sur l'axe Avenue de Toulouse - Clemenceau, aucun
aménagement n'y fera probablement rien : ces axes resteront saturés
par un trafic automobile excessif, et leur activité commerciale
continuera à décliner avant de disparaître.
Mais
si on implante le tramway sur Clemenceau, on se doit alors d'offrir
une alternative aux automobilistes qui arrivent du sud : et c'est l'aménagement
du nouveau quartier de la gare qui peut permettre une avancée décisive
: on pourrait créer un nouvel axe pour les voitures, parallèle
à la voie de chemin de fer, situé loin des quartiers fortement
habités. Et dans le quartier de la nouvelle gare, il sera possible
de le concevoir pour minimiser les contraintes aux futurs riverains (au
mieux entièrement souterrain, comme les voies sous le Polygone,
ou sinon doté de murs anti-bruit, avec une voie semi enterrée).
Cette voie, après la traversée du quartier de la nouvelle
gare, donnera accès aux parkings sud et est du centre-ville (Comédie,
Polygone, Nouvelle Gare, Gambetta). Depuis le quartier de la nouvelle gare,
l'accès aux parkings comédie se ferait par la rue d'Alger,
offrant à l'arrivant une vue superbe sur la tour de la Babote. L'accès
au parking Gambetta serait par la rue Rondelet. Cette voie serait à
double-sens de circulation, de manière à ne plus imposer
la traversée du centre ville au retour.
|
Positionnement
d'une nouvelle voie routière souterraine à double sens permettant
d'atteindre le coeur de ville par le sud.
Cette
voie soulagera l'axe Clemenceau d'une grande partie du trafic actuel.
Elle
devrait être prolongée jusqu'à l'autoroute en suivant
les lignes SNCF.
|
Pour
être cohérente avec le tracé de la troisième
ligne qui devrait naturellement desservir le quartier de la nouvelle gare.
En
passant par Clemenceau, la seconde ligne laisse le champ ouvert à
un tracé naturel et économique de la troisième ligne
: à travers le futur quartier de la nouvelle gare, puis vers la
route de Palavas par le pont existant du boulevard Vieussens.
Si,
au contraire, c'est la seconde ligne qui passe par la nouvelle gare et
l'avenue de Maurin, la troisième ligne aura le choix entre
franchir
la ligne SNCF au niveau de la gare avec des infrastructures très
coûteuses (et des travaux effrayants), et un boulevard de Strasbourg
sacrifié,
ou
partager un tronçon commun avec la ligne 2 à travers le quartier
de la nouvelle gare avec deux conséquences : très large emprise
de 4 voies côte à côte ou difficultés d'exploitation
d'un tronçon commun avec double charge de trafic ; redondance de
desserte, qui signifie gaspillage d'argent public.
D'autres
raisons locales nous font également préférer le tracé
par le boulevard Clemenceau
Nécessité
de desservir de quartiers très peuplés mal irrigués
par le tracé de l'avenue de Maurin, et qui ne seront jamais desservis
par la troisième ligne (Chaptal, Lepic, bas de la Croix D'Argent)
et de centres qui génèrent de forts trafics quotidiens pour
les trajets domicile - travail (Centre Administratif Chaptal, EAI) ou pour
les courses (supermarchés de l'avenue de Toulouse). Si un jour le
parc Montcalm devenait accessible aux Montpelliérains, cela deviendrait
une attraction majeure du sud de la ville.
Parce
que c'est le souhait majoritaire des habitants et commerçants de
ces quartiers. Nous mettons volontairement cet argument en dernière
place, pour souligner que notre position n'est pas dictée par des
intérêts locaux, mais bien par un souci de cohérence
globale de la ligne.
5.
Pourquoi votre tracé est-il plus rapide que celui préconisé
actuellement?
Parce
que sur la traversée de la commune de Montpellier, il ne comprend
que 5 virages à plus de 75°, contre 10 pour le tracé
préconisé lors de la réunion de concertation du 10
juillet. Le seul virage prononcé est le contournement du square
Planchon à la gare (135°), mais il sera pris au ralenti en sortie
de station et ne diminuera donc pas la vitesse commerciale de la ligne.
Parce
qu'il est plus court, grâce au contournement de l'écusson
par le Peyrou.
Parce
que l'alternance des rames autour de l'écusson supprime beaucoup
de correspondances pour les usagers, rendant les trajets confortables et
rapides. Il sera donc plus attractif, ce qui est essentiel pour la rentabilité
de la ligne.
6.
Pourquoi faut-il que les deux lignes se croisent à la gare ?
Parce
que la gare de Montpellier génère à elle seule un
important trafic voyageur, et pour permettre une correspondance rapide
entre les trois lignes de tramway pour les voyageurs qui veulent atteindre
des stations de l'autre ligne au-delà du coeur de ville (trajets
Saint-Jean de Védas - Odysseum, par exemple).
Avec
la circulation alternée des rames autour de l'écusson, et
dans l'hypothèse d'une jonction directe Jeu de Paume - Clemenceau
(par les rues de la Saunerie et Anatole-France), seulement une rame sur
deux de la seconde ligne passera à la gare. Elle restera cependant
parfaitement accessible sans changement depuis toutes les stations de tramway
de l'agglomération.
Nous
sommes par contre réticents à l'idée de faire se croiser
les trois lignes autour du square Planchon : l'espace y est trop restreint
pour permettre aux flux de voyageurs des trois lignes de s'y croiser sans
bousculade, et la fréquence y serait supérieure à
un tram par minute (les 3 lignes confondues) aux heures de pointe. C'est
trop. Nous proposons donc que l'arrêt de la troisième ligne
soit situé à 160 m de là, à côté
de la gare des TGV. La correspondance restera très proche, et on
pourra aménager en espace piétonnier entre les deux.
Sur les points litigieux du tracé
7.
Quel est le meilleur trajet à travers le quartier des Beaux-Arts?
C'est
le contournement du quartier. Le quartier des Beaux-Arts, avec ses rues
étroites, ne se prête pas à l'implantation d'une voie
de tramway. Habitants et commerçants refusent catégoriquement
les différents tracés qui le traversent. Le contournement
aura de plus l'avantage de permettre l'installation d'une station pour
le quartier des Aubes, avec le creusement d'un passage souterrain sous
la voie ferrée au niveau de la rue du professeur Sarda, qui offrira
aux 1200 habitants des immeubles proches un accès direct au tramway.
8.
Pourquoi voulez-vous déplacer vers l'ouest le terminus de la ligne
à Saint-Jean de Védas?
Parce
que si les clients du tramway des villages ouest doivent traverser Saint-Jean
de Védas pour atteindre le parking de dissuasion, ce sera un double
fiasco : embouteillages dissuasifs et étouffement de Saint-Jean.
Il faut que le terminus et le parking soient situés à l'ouest,
au-delà de la Mosson, ce qui facilitera la prolongation ultérieure
de la voie vers Fabrègues et Cournonterral
9.
Pourquoi le terminus nord à la frontière de Jacou vous semble-t-il
étrange?
Il
était en partie dicté par la possibilité d'une délocalisation
de certaines universités montpelliéraines vers ce secteur.
Cela ne semble plus à l'ordre du jour, si nos informations sont
correctes. Il n'est pas raisonnable de prendre une décision aussi
importante que le tracé d'une ligne de tramway sur des hypothèses
aussi floues. Nous préférons nous baser sur l'existant, qui
lui est garanti : les bassins de résidence et les flux de trafic
automobiles générés.
Il
faut donc choisir de desservir à terme non pas seulement Jacou et
Le Crès, mais aussi Vendargues et Castries. En termes de clientèle
potentielle, c'est d'ailleurs l'option Vendargues-Castries (avec un parking
d'échange pour les habitants de Baillargues et Saint-Brès)
qui est la plus efficace. Nous défendons donc un double terminus,
avec une ligne en Y. Cela divisera la fréquence par deux (une rame
toutes les 20 minutes sur chaque ligne), mais cela restera incomparablement
plus attractif que les liaisons par bus actuelles.
Le
trajet général proposé (avec contournement de l'écusson
par le Peyrou) est économique (peu d'infrastructures), et nous proposons
que ces économies soient affectées à la prolongation
dès le départ de la ligne vers Vendargues et Castries, avec
une voie unique parfaitement adaptée aux cadences envisagées
(croisement des rames aux stations).
10.
Pourquoi avez-vous renoncé à demander un tramway en voie
unique dans certains secteurs étroits de la traversée de
la ville?
Nous
n'y avons pas complètement renoncé, notamment pour le début
du Boulevard Clemenceau (première option de liaison Jeu de Paume
- Clemenceau) ou pour la rue Carlencas (deuxième option). Nos interlocuteurs
de la TAM ont été assez convaincants : la voie unique en
zone urbanisée dense est difficile à gérer. Il faut
des aires d'attente pour les rames de part et d'autre des zones en voie
unique qui sont parfois difficiles à placer sans bloquer des carrefours
ou des rues. Notre proposition de dissociation de la ligne deux autour
de l'îlot Laissac (rue de la Saunerie et rue Anatole-France) est
une solution qui maintient la double ligne et simplifie la gestion du trafic
des rames, tout en permettant de maintenir la circulation automobile dans
ces deux rues. Pour ces deux rues, nous préconisons une plate-forme
du tramway accessible aux voitures en cas de blocage exceptionnel de la
voie de circulation (livraison encombrante, déménagement),
comme cela est actuellement réalisé avec succès pour
le tramway de Lyon.
Mais
nous maintenons bien sûr l'intérêt de la voie unique
dans les extrémités de ligne, en zone peu urbanisée,
où l'économie sera importante, sans causer de difficultés
d'exploitation.
11.
Pourquoi avez-vous renoncé au tracé par la rue du Mas de
Lemasson?
Cette
rue est trop étroite. Elle traverse un quartier résidentiel
peu dense qui ne représente pas beaucoup de clientèle. Le
passage par l'avenue de Toulouse et la rue Guillaume Janvier, pour rejoindre
la poste du Mas Drevon, est beaucoup plus porteur de clientèle (il
dessert notamment très bien le sud du quartier de la Croix d'argent,
la médiathèque Victor Hugo, plusieurs centres commerciaux,
des résidences situées côté ouest de l'avenue
de Toulouse, et l'EAI). il est aussi beaucoup plus simple techniquement
(axes larges, maintien de la circulation automobile), donc économique.
12.
On dit que les connections des lignes 1 et 2 que vous proposez au Corum
et à la gare ne sont pas techniquement réalisables?
C'est
faux. Plusieurs ingénieurs spécialistes des transports ferroviaires
ont fait des pré-études d'implantation de la ligne pour nous.
Nos propositions sont réalistes. Pour le seul virage difficile de
notre tracé (135° pour le contournement du Square Planchon)
nous avons un rayon de courbure de 20 m qui ne pose pas de problème
à faible vitesse, en sortie de station (le virage de la ligne 1
devant la gare fait 120°). Pour les aiguillages en Y aux stations Corum,
Albert 1er et Laissac, nous prévoyons des aires d'attente
pour les cisaillements de ligne (une rame arrivant d'une ligne peut couper
la voie d'une rame arrivant en sens inverse sur l'autre ligne).
Pour
la station Corum, notre projet est simple et économique : grâce
à la circulation alternée des rames, la station Corum serait
commune aux deux lignes, sur les quais actuels non modifiés.
Les rames de la ligne 2 qui passent par la Comédie ne s'arrêteraient
pas à la station Corum.
13.
Comment connectez-vous les lignes 2 et 3 autour de la gare?
Nous
préférons ne pas proposer un tronçon commun aux lignes
2 et 3, pour des raisons de souplesse d'exploitation. La ligne 3 doit donc
être indépendante de la ligne 2. Pour aller de la place Saint-Denis,
au bout de Gambetta, à la route de Palavas, la ligne 3 est confrontée
à deux problèmes majeurs : le franchissement de la voie ferrée,
et l'étroitesse de la rue du Grand Saint-Jean, qui serait l'axe
naturel. Nous proposons de franchir la voie ferrée par le pont du
Boulevard Vieussens. De cette manière, on n'a plus besoin de créer
des infrastructures coûteuses nouvelles, à la différence
des tracés qui envisagent le doublement des ponts au-dessus de la
voie ferrée au niveau de la gare, et qui défigureraient le
boulevard de Strasbourg. Pour rejoindre le pont du boulevard Vieussens,
on propose d'emprunter la rue Rondelet, de rejoindre la gare TGV au plus
près de la gare actuelle, puis de desservir le quartier de la nouvelle
gare. Ce tracé est bien connecté à la gare aux deux
autres lignes (160 m de quai à quai). Il sera de plus déjà
connecté avec la ligne 2 Place Saint-Denis, ce qui permettra aux
usagers qui veulent se rendre sur la ligne 1 en direction de la Paillade
d'éviter la correspondance très encombrée de la gare,
et de gagner du temps. Une alternative serait d'emprunter le tronçon
existant de la ligne 2 par les rues de la Saunerie et Anatole-France puis
la rue de la République, avant de tourner à droite devant
la gare en direction de la gare des TGV. Nous n'y sommes pas favorables,
car ce tronçon aurait un trafic double, et la station de la gare
serait vite saturée par les flux de voyageurs des trois lignes se
croisant dans un espace très réduit autour du Square Planchon
(plus d'un tramway par minute aux heures de pointe).
14.
Comment avez-vous arbitré entre les variantes pour atteindre Saint-Jean
de Védas?
Deux
conceptions s'opposaient, y compris au sein du collectif tramway, sur ce
tracé : un tracé sud par les ZAC et les centres commerciaux
(avec différentes variantes liées à la possibilité
ou non d'emprunter la voie SNCF), et un tracé direct par la RN113
qui évite ces zones mais desservirait complètement la ville
de Saint-Jean avec 3 stations. Nous proposons un compromis : il faut que
le tramway passe par les zones d'activités et les zones commerciales,
car même si seulement 10% des employés et des clients venaient
par le tram au lieu d'utiliser leur voiture, cela ferait un impact sensible
sur la circulation automobile considérable générée
par ces zones. Et il faut que le tramway desserve Saint-Jean. Notre tracé
utilise la plate-forme SNCF à partir de la Castelle, jusqu'au centre
commercial Carrefour. Il desservira les zones d'activités du mas
d'Astres et du mas de Grille. A partir de Carrefour, il remonte au nord
vers la ville de Saint-Jean et propose deux arrêts (Terral, Centre)
dans la traversée de Saint-Jean avant le terminus ouest vers le
Pont de Barre et son grand parking d'échange tram-voiture surveillé.
Annexe 3
Le collectif tramway
Associations
adhérentes :
Associations
d'usagers
Trans
L.R (Association régionale des Usagers des Transports du Languedoc
Roussillon,
GEFTRAM
(Groupement pour l'Étude du Futur TRAmway de Montpellier)
Vélocité
(association de cyclistes urbains)
Défense
Environnement Urbain (Montpellier)
Les
Droits du Piéton
LCVR
: Ligue Contre la Violence Routière
Défense
des Riverains du Tramway de l'agglomération de Montpellier
Associations
représentant des quartiers ou communes
Garrigue
Poumon Vert (Castelnau Le Crès)
Beaux-arts
Pierre Rouge
Bout'Entrain
(quartier Boutonnet)
Bien
Vivre au Courreau et Plan Cabannes
Clé
Ron De Gambe (Clemenceau Rondelet Gambetta)
PAVE
(Clémenceau)
Drôle
de Figue (Figuerolles)
La
Fermaude (St Jean de Vedas)
St
Jean de Védas Environnement
Mieux
Vivre à St Jean le Sec
Contact :
Christian
Dupraz : 04 99 61 23 39, jour ; 04 67 92 66 82,
soir ; fax : 04 67 52 21 16 ; e-mail :
dupraz@ensam.inra.fr
Eric
Boisseau : 06 68 35 25 55 ; e-mail :
erikbois@club-internet.fr
Michel
Bozzola : 04 67 41 16 11
Document
disponible à l'adresse suivante : dupraz@ensam.inra.fr
sous forme de fichier word (4.3 Mo avec les cartes)
Collectif Tramway
- Propositions du 10 septembre 2001